VIII. Des fubftantifs en ique, on a formé des adjectifs en changeant ique en cain. Afrique, Africain; Amérique, Américain; Répu blique, Républicain, &c.

IX. Les verbes en aincre & en aindre font vaincre, convaincre, complaindre, contraindre, craindre, plaindre.

Les autres font en eindre, atteindre,feindre,
peindre, &c.

X. Quand le fon in commence le mot, on
écrit toujours im, ou in; impiété, imprudent,
inquiet, intention.

Exceptez ainfi, Eimbek, ville de Saxe.

XI. Ceux qui favent le latin obferveront
qu'on écrit daim, bain, grain, chapelain à caufe
de dama, balneum, granum, capellanus, &c.
XII. Um, eun, un ont le même fon. On
écrit parfum de parfumer; à jeun de jeuner.

Les autres mots fe terminent par un; aucun
commun, Tribun, Verdun, &c.

XIII. Om, eon, on, fonnent de même.
Ecrivez, le nom, le pronom, le plomb, à caufe
de nommer, pronominal, plomber.

Ecrivez par eon, bourgeon, dongeon ou don-
jon, drageon, efcourgeon, efturgeon, pigeon,
plongeon, fauvageon, furgeon & les perfonnes
plurielles des verbes en ger, jugeons, rangeons,
mangeons, &c.

N

AN

INQUIRY

INTO THE

NATURE AND CAUSES

OF THE

WEALTH OF NATIONS.

BY

ADAM SMITH, L. L. D.

AND F. R. S. of London AND EDINBURGH:

ONE OF THE

COMMISSIONERS OF HIS MAJESTY'S CUSTOMS
IN SCOTLAND;

AND FORMERLY PROFESSOR OF MORAL PHILOSOPHY
IN THE UNIVERSITY OF GLASGOW.

VOL. I.

BASIL:

Printed and fold by JAMES DECKER.
PARIS, fold by LEVRAULT FRERES, Quai Malaquai,

1 8 0 1.