New pains for life, new terrors for the grave, Of universal empire growing up PORTEUS. Death, a Poeт. FROM yonder heath-crown'd hill I look'd and saw the progress of the foe, As of some tempest, some devouring fire, That ruins without mercy where it spreads. The riches of the year, the golden grain, That liberal crown'd our plains, lies trampled wide, By hostile feet, or rooted up, and waste deforms THOMSON. Alfred, act, YT, yet a little, and destructive slaughter Shall rage around, and mar this beauteous prospect; Pass but an hour, which stands betwixt the lives Of thousands and eternity, what change Shall hasty death make in yon glittering plain ? Oh thou fell monster, war! that in a moment Lay'st waste the noblest part of the creation, The boast and master-piece of the great maker, That wears in vain the impression of his image Unprivileg'd from thee. 1 ROWE. Gay in the morning, as to summer sport; How many mothers shall bewail their sons! * Ib act iii. J'étais lundi passé chez mon libraire caille, Qui dans son magasin n'a souvent rien qui vaille; J'ai, dit-il, par bonheur, un ouvrage nouveau, Necessaire aux humains, & sage autant que beau : C'est à l'étudier qu'il faut que l'on s'applique; Il fait seul nos destins; prenez, c'est la Tactique. La Tactique? lui dis-je, hélas! jusque a pré sent J'ignorais la valeur de ce mot si savant. Ce nom, repondit-il, venu de Gréce en France, Veut dire le grand art, ou l'art par excellence; Des plus nobles esprits il remplit tous les vœux. J'achetai sa Tactique, & je me crus heufeux. J'espérais J'espérais trouver l'art de prolonger ma vie, D'adoucir les chagrins dont elle est poursuivie, De cultiver mes goûts, d'être sans passion, D'asservir mes désirs au joug de la raison, D'être juste envers tous, sans jamais être dupe. Je m'enferme chez moi; je lis; je ne m'occupe Que d'apprendre par cœur un livre si divin. Mes amis! c'était l'art d'égorger son prochain. J'apprends qu'en Germanie, un bon prétre Petrit, pour s'amuser, du soufre & du salpêtre : Qu'un énorme boulet, qu'on lance avec fracas, Doit mirer un peu haut pour arriver plus bas, Que d'un tube de bronze aussitôt la mort vole, Dans la direction qui fait parabole, Et renverse en deux coups, prudemment ménagés, pointue, tranchante ou Tout est bon, tout va bien, tout sert, pourvu qu'on tue. L'auteur, bientôt après, peint les voleurs de nuit, Qui dans un chemin creux, sans tambour et sans bruit, Discrétement chargés de sabres, & d'échelles, Assassinent d'abord cinq ou six sentinelles. Puis, montant lestement aux murs de la cité, Où les pauvres bourgeois dormaient en sureté, Portent dans leurs logis le fer avec les flammes, Poignardent les maris, couchent avec les dames, Ecrasent les enfans, et las de tant d'efforts, Boivent le vin d'autrui sur des monceaux de morts. Le lendemain matin on les méne a l'église lui, Qu'on ne peut ni voler ni violer son monde, Allez, de Belzébuth détestable libraire Portez votre Tactique au chevalier de Tot; Il fait marcher les Turcs au nom de Sabaoth. C'est lui qui, de canons couvrant les Dardanelles, A tuer les chrétiens instruit les infidelles. Allez; addressez vous à Monsieur Romanzof, Aux vainqueurs tout sanglans de Bender & d'Azof; A FREDERIC surtout offrez ce bel ouvrage, Et soyez convaincu qu'il en sait davantage: d Lucifer l'inspira bien mieux que votre auteur; Il est maître passé dans cet art plein d'horreur Plus adroit meurtrier que GUSTAVE et qu' Eu GENE. A L Allez; je ne crois pas que la nature humaine..... Sortit (je ne sais quand) des mains du créateur, Pour insulter ainsi l'éternel bienfaiteur, ce Pour montrer tant de rage & tant d'extravagance. L'Homme avec ses six doigts, sans armes, sans 9.1 défense, N'a point été formé pour abréger des jours T Que la nécessité rendait dejà si courts. La La goutte avec sa craie, et la glaire endurcie guerre. 201 Je hais tous les héros, depuis le grand Cyrus, Jusqu'à ce roi brilliant qui forma Lentullus, On a beau me vanter leur conduite admirable, Je m'enfuis loin d'eux tous, et je les donne aux diable. VOLTAIRE. Tatique. [The poem of which the preceding passage is a part, is undoubtedly the finest of M. de Voltaire. It was written towards the close of his long and illustrious life, and therefore is not to be found in any English translation of his works. It was conceived that the unlearned reader would prefer the having a prose translation to the being. deprived of so incomparable an entertainment.]..... I went last Monday to the shop of my bookseller, whose warehouses, with all their variety, often afford me nothing to read. I have got today, said he, by good luck, a new work, necessary to the happiness of mankind, and as full of instruction as delight. No one ought to neglect the perusal of this performance; the destiny of all depends upon it: let me send it you: it is entitled Tactics. Y3 A 1 Tactics! * The work alluded to is the Tactics of M. Guibert, |