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God was upon Saul, that David took an harp, and played with his hand; so Saul was refreshed, and was well, and the evil spirit departed from him."-1 Sam. xvi. 19—23.

9 The night was moonless :-Judah's shepherds kept Their starlight watch: their flocks around them slept. "And there were in the same country, shepherds abiding in the field, keeping watch over their flocks, by night. And lo, the angel of the Lord came upon them, and the glory of the Lord shone about them." See the whole account, Luke, iì. 8—15.

10 Saw, in the stillness of a starry night,

The Swan and Eagle wing their silent flight.

To the reader, who is but superficially acquainted with astronomy, no explanatory note is here necessary. To others it is enough to observe, that the Swan, the Eagle, Berenicé's lock, Boötes, the Pleiades, the Lyre, and Auriga or the Charioteer, are the names of constellations, or the parts of constellations, visible in the northern hemisphere-of course in Palestine.Cynosure is the classical name of the Pole-star.

11 The darkly tottering towers,-the trembling arch,-
The rocking walls confess an earthquake's march.

"And when they had laid many stripes upon them,” (Paul and Silas)" they cast them into prison, charging the jailer to keep them safely; who having received such a charge, thrust them into the prison, and made their feet fast in the stocks. And at midnight Paul and Silas prayed, and sang praises unto God, aud the prisoners heard them. And suddenly there was a great earthquake, so that the foundations of the prison were shaken, and immediately the doors were opened, and every one's bands were loosed."-Acts, xvi. 23-26.

12 They cross the stream that bathes its foot, and dashes

Around the tomb, where sleep a monarch's ashes.

The valley of Jehoshaphat is between Jerusalem and the Mount of Olives, on the east. Through this valley flows the brook Kedron, or Cedron: on the eastern bank of this river stands the tomb of Jehoshaphat.

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they pour the song of sorrow,

With their lov'd Lord.

In this deeply interesting scene, I have taken the liberty of varying the order in which the events of the evening before the crucifixion occurred; in that I have supposed the hymn to be sung after crossing the Kedron, and ascending the Mount of Olives—rather than in the supper chamber, as stated by Matthew. With this acknowledgment, I presume the license will be excused. I considered the scene thus laid, more poetical, and not less solemn or religious.—See Matth. xxvi. 30, 31.

14 Lo, at the stern, the priest of Jesus rears

His reverend front.

Let not the Protestant reader be alarmed at seeing a Jesuit in company with Music and Religion. I do assure him, it is a supposable case. I am not ignorant of the fact, that many accounts of the arts and ambition of this order of Christians, have been given to the world, which are not the most favourable to the purity or disinterestedness of their piety; and I am well aware, that, if poetry and fiction are synonymous terms, there is but little poetry in too many of these accounts. But let the Protestant reader recollect, that most of these views have been drawn by Protestant pencils." Let us lions be the painters," say the Jesuits, and we will shew you a very different picture. One of their pieces of coloured canvas I will lay before my readers, as

well to shew that I do not think the above request unreasonable, as to explain what may want explanation, in this scene of my poem:

"Il restait encore, aux pieds des Cordilières, vers le côté qui regarde l'Atlantique, entre l'Orénoque et Rio de la Plata, un pays immense, rempli de Sauvages, où les Espagnols n'avaient point porté la dévastation. Ce fut dans ces épaisses forêts que les missionnaires entreprirent de former une république chrétienne et de donner du moins à un petit nombre d'Indiens, le bonheur qu'ils n'avaient pu procurer à tous.

"Ils commencèrent par obtenir de la cour d'Espagne la liberté de tous les Sauvages qu'ils parviendraient à réunir. A cette nouvelle, les colons se soulevèrent; ce ne fut qu'à force d'esprit et d'adresse que les Jésuites surprirent, pour ainsi dire, la permission de verser leur sang dans les forêts du Nouveau-Monde. Enfin, ayant triomphé de la cupidité et de la malice humaine ; méditant un des plus nobles desseins qu'ait jamais conçus un cœur d'homme, ils s'embarquèrent pour Rio de la Plata.

"C'est dans ce grand fleuve que vient se perdre cet autre fleuve, qui a donné son nom au pays et aux missions, dont nous retraçous l'histoire. Paraguay, dans la langue des Sauvages, signifie le Fleuve couronné, parce qu'il prend sa source dans le lac Xarayès, qui lui sert comme de couronne. Avant d'aller grossir Rio de la Plata, il reçoit les eaux du Parama et de l'Uraguay. Des forêts qui renferment dans leur sein d'autres forêts tombées de vieillesse, des marais et des plaines entièrement inondées dans la saison des pluies, des montagnes qui élèvant des déserts, sur des déserts, forment une partie des vastes régions que le Paraguay arrose. Le gibier de toute espèce y abonde, ainsi que les tigres et les ours. Les bois sont remplis d'abeilles, qui font une cire fort blanche, et un miel très parfumé. On y voit des oiseaux d'un plumage éclatant, et qui ressemblent à de grandes fleurs rouges et bleues, sur la verdure des arbres. Un

missionnaire Français, qui s'était égaré dans ces solitudes, en fait la peinture suivante.

"Je continuai ma route sans savoir à quel terme elle devait aboutir, et sans qu'il y eût personne qui pût me l'enseigner. Je trouvais quelquefois au milieu de ces bois des endroits enchantés. Tout ce que l'étude et l'industrie des hommes ont pu imaginer pour rendre un lieu agréable, n'approche point de ce que la simple nature y avait rassemblé de beautés.

"Ces lieux charmans me rappelèrent les idées que j'avais eues autrefois, en lisant les vies des anciens solitaires de la Thébaïde; il me vint en pensée de passer le reste de mes jours dans ces forêts où la Providence m'avait conduit, pour y vaquer uniquement à l'affaire de mon salut, loin de tout commerce avec les hommes; mais comme je n'étais pas le maître de ma destinée, et que les ordres du Seigneur m'étaient certainement marqués par ceux de mes supérieurs, je rejetai cette pensée comme une illusion.

"Les Indiens que l'on rencontrait dans ces retraites, ne leur ressemblaient que par le côté affreux. Race indolente, stupide et féroce, elle montrait dans toute sa laideur l'homme primitif, dégradé par sa chûte. Rien ne preuve davantage la dégénération de la nature humaine, que la petitesse du Sauvage, dans la grandeur du désert.

"Arrivés à Buenos Ayrès, les missionnaires remontèrent Rio de la Plata, et entrant dans les eaux du Paraguay, se dispersèrent dans ses bois sauvages. Les anciennes rélations nous les représentent, un bréviaire sous le bras gauche, une grande croix à la main droite, et sans autre provision que leur confiance en Dieu. Ils nous les peignent, se faisant jour à travers les forêts, marchant dans des terres marécageuses où ils avaient de l'eau jusqu'à la ceinture, gravissant des roches escarpées, et furetant dans les antres et les précipices, au risque d'y trouver des serpens et des bêtes féroces, au lieu des hommes qu'ils y cherchaient.

"Plusieurs d'entr'eux y moururent de faim et de fatigues; d'autres furent massacrés et dévorés par les Sauvages. Le père Lizardi fut trouvé percé de flèches sur un rocher; son corps était à demi déchiré par les oiseaux de proie, et son bréviaire était ouvert auprès de lui à l'office des Morts. Quand un missionnaire rencontrait ainsi les restes d'un de ses compagnons, il s'empressait de leur rendre les honneurs funèbres; et plein d'une grande Joie, il chantait un Te Deum solitaire sur le tombeau du Martyr.

De pareilles scènes, renouvelées à chaque instant, étonnaient les hordes barbares. Quelquefois elles s'arrêtaient autour du prêtre inconnu qui leur parlait de Dieu, et elles regardaient le ciel que l'apôtre leur montrait; quelquefois elles le fuyaient comme un enchanteur, et se sentaient saisies d'une frayeur étrange: le Religieux les suivait en leur tendant les mains au nom de Jesus Christ. S'il ne pouvait les arrêter, il plantait sa grande croix dans un lieu découvert, et s'allait cacher dans les bois. Les Sauvages s'approchaient peu à peu pour examiner l'étendard de paix, élevé dans la solitude; un aimant secret semblait les attirer à ce signe de leur salut. Alors le missionnaire sortant tout-à-coup de son embuscade, et profitant de la surprise des Barbares, les invitaient à quitter une vie misérable pour jouir des douceurs de la société.

"Quand les Jésuites se furent attachés quelques Indiens, ils eurent recours à un autre moyen pour gagner des àmes. Ils avaient remarqué que les Sauvages de ces bords étaient fort sensibles à la musique; on dit même que les eaux du Paraguay rendent la voix plus belle. Les missionnaires s'embarquèrent donc sur des pirogues avec les nouveaux catéchumènes; ils remontèrent les fleuves, en chantant de saints cantiques. Les néophytes répétaient les airs, comme des oiseaux privés chantent pour attirer dans les rets de l'oiseleur les oiseaux sauvages. Les Indiens ne manquèrent point de se venir prendre au doux piège. Ils descendaient de leurs montagnes, et accouraient au bord des

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