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101 Il faut cependant diftinguer Homère, Héfiode, Pindare, et les poëtes tragiques, qui vécurent pendant que la tradition etoit plus pure. 10 Voyez fur cette article la Recherche Libre du Docteur Middleton, et l'Histoire du Manichéisme de M. de Beaufobre, deux beaux monumens d'un fiècle éclairé.

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104 Tacit. Hift. L. v. Fleury. Hift. Ecclef. tom. i. p. 369. et tom. ii. p. 5. et les Apologies de Juftin Martyr et de Tertullien, qui y font citées. 105 D'Herbelot, Bibliot. Orient. Artic. Allah. p. 100, et Sale's Alcoran. Prelim. Difc. p. 71.

106 Reland. de Rel. Mahomm. Part ii, c. 6 et 7.

107 V. Warburton's Divine Legation, tom. i. p. 270 —

10s Herodot. L. i.

-276.1

109 Diodor, Sic. L. xvii. Quint. Curt. L. iv. c. 7. Arrian. L. iii. 11

Herodot. L. ii.

111 Dans fa mythologie expliquée par l'histoire.

112 Herodot. L. ii.

113 Je dois beaucoup, dans ces recherches, au favant Freret de l'Aca. démie des Belles-Lettres. Il a donné des ouvertures dans une route, qui paroiffoit vue de tous côtés. Je crois cependant que fes raisonnemens valent mieux, lorsqu'il est question de faits que quand il s'agit de dogmes. Prévenu d'eftime pour ce littérateur, je dévorai avidement fa réponse à la chronologie Newtonienne; mais oferai-je le dire? il ne répondit point à mon attente. Que lui reste-t-il de nouveau, fi vous lui ôtez les principes d'une théologie et d'une chronologie nouvelles, que nous poffédions déjà (1), des généalogies défecteufes et très-peu concluantes, quelques recherches minutieuses, fur la chronologie de Sparte, une aftronomie ancienne, que je n'entends pas trop bien, et la belle préface de M. Bougainville, que je relis toujours avec un goût nouveau ?

114 Hift. de l'Acad. des Belles-Lettres, tom. xvi. p. 28, &c.

115 V. Mém. de Litter. tom. xii. p. 5. &c. et Ezech. Spanheim in Callim. 116 Homer. Odyff, L. xi,

117 Id. Iliad, L. iv. v. 193.

113 Id. L. v. v. 241.

119 Lactant. Inftit. L. i. c. xi. p. 62.

"Antiquus auctor Ephemerus, qui fuit é civitate Meffanâ, res geftas "Jovis et cæterorum qui Dii putantur collegit, hiftoriamque contexit ex "titulis et inscriptionibus facris, quæ in antiquiffimis templis habebantur, “ maximeque in fano Jovis Triphyllii, ubi auream columnam pofitam "effe ab ipfo Jove, titulus indicabat, in quâ columnâ gesta sua prescripfit "ut monimentum effet pofteris rerum fuarum." Ce récit de Lactance diffère un peu de celui de Diodore.

120 Diodore de Sicile, L. v. c. 29, 30. et L. vi.

Il y a fur Ephémère une differtation de M. Fourmont l'aîné, qui contient des conjectures très-hardies, et des emportemens fort plaifans (2). Il

(1) Dans le Mém. de l'Acad. tom. v. xviii. xx. xxiii.

(2) Mém. de Littér. tom. xv. p. 265, &c.

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fied mal à un jeune homme de méprifer quoi que ce foit, mais je ne faurois réfuter cette pièce férieusement. Celui qui ne voit pas que la Panchaïe décrite dans Diodore de Sicile étoit fituée au midi de la Gédrofie, et à P'occident peu éloignée de la péninfule des Indes, peut croire avec M. Fourmont que le Golfe Arabique eft au midi de l'Arabie heureuse, que le païs de Phank fur le continent eft l'ifle de Panchaïe, que le défert de Pharan eft le plus beau lieu du monde, et que la ville de Pierie en Syrie eft la capitale d'un petit canton aux environs de Medine.

121 Callim. ap. Plut. tom. ii p. 880. Eratofth, et Polyb. ap. Strab. Georg. I. ii. p. 102, 103. et L. vii. p. 299. edit. Cafaub.

122 Gerard Voffius de Hiftor. Græcis, L. i. c. xi. fait voir que non feulement les Payens lui donnoient ce nom, mais encore Theophile d'Antioche parmi les Chrétiens et Jofeph parmi les Juifs; ce qui fait voir qu'Ephémère en attaquant les dieux des Grecs, n'en reconnoiffoit point d'autres.

123 Lactant. Inftit. L. i. c. p. 65. Lucian Timon, p. 34. et Jupit. Frag. p. 70'. Cicer. de Nat. Deor. L. iii. c. 21.

124 Callimach. Hym. in Jovem, v. 8. et Scholiaft. Vet, in loc. edit. Græc. 125 Tel eft le récit du scholiaste adopté par le Chevalier Newton. Mais Lactance rapporte l'infcription ZAN XPONOY, ce qui m'a l'air bien plus antique. Lucien, car les fables vont toujours en augmentant, nous apprend que l'infcription portoit que Jupiter ne tonnoit plus, qu'il avoit fubi le fort des mortels, δήλωσαν ὡς εκετι βροντησειεν αν ο Ζευς, τεθνεώς

παλαι

126 Diodore de Sicile dans les cinq premiers livres, paffim.

127 Cicer. de Nat. Deor. L. iii. c. 21.

128 Plin. Hift. Natur. L. vii. c. 51. et. paff.

129 Plut. de Placit. Philofoph. de Ifid. et Ofirid.

13 Hift. de l'Acad. des Belles-Lettres, tom. xii. p. 36.

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Plin. Epift.

132 Remarquez que cet Ofiris et fa fœur étoient les plus jeunes des dieux. Il avoit fallu aux Egyptiens, un grand nombre de fiècles, pour parvenir à cette fimplicité ( 1 ).

133 Le culte du foleil a été connu de tous les peuples. Je dirai ce qui m'en paroit la raifon. C'eft peut-être le feul objet de l'univers à la fois fenfible et unique. Senfible à tous les peuples, de la manière la plus brillante et la plus bienfaisante, il enlevoit leurs hommages. Unique et indivifible, les raifonneurs qui n'étoient pas trop difficiles trouvoient en lui tous les grands traits de la divinité.

134 Je ne fuis pas trop content de cet endroit. Je donne la meilleure raifon que j'ai pu trouver; mais il me femble que dans ces premiers fiècles, on

(I) Diodore de Sicile, L. i. c. 8.

eût dû être guidé par le fentiment, et le fentiment eft tout entier du côté de la liberté

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117 J'entens chez les Grecs; fon culte fe conferva long-temps en Italie. 13 Fontenelle dans l'Eloge de M. de Leibnitz.

139 Herodot. L. v. c. 4, 5. Meziriac. Comm. fur les Epitr. d'Ovide, tom. i. p. 162.

140 Herodot. L. iv. c. 64, 65.

141 M. de Vaugelas m'apprend que lorsqu'il s'agit de l'antiquité il faut toujours dire Cypre, quoique le nom moderne foit Chypre (2). Je vois que MM. de Fenelon (3) et de Vertot (4) on fait cette diftinction.

14 Herod. L. v. c. 4, 5. Minuc. Fol. Octav. c. 25. p. 258. Luc. Pharf, L. i. Lactant. L. i. c. 25.

143 Strab. Geog. L. viii. p. 378.

144 Herod. L. i. c. 199.

Elles étoient tenues de fe proftituer une fois de leur vie au premier venu, dans le temple de Venus. M. de Voltaire, qui leur impofe cette obligation une fois tous les ans, la traite de fable infenfée (5). Cependant Hérodote avoit voyagé fur les lieux, et M. de Voltaire a trop lu l'hiftoire, pour ignorer combien de triomphes pareils la fuperftition a remportés fur l'humanité et fur la vertu, Que pense-t-il d'un acte de foi? Je préviens fa reponse. Au refte j'ignorois que Babylone fut la ville de l'univers la mieux policée. Quinte Curce la dépeint comme la plus licencieuse; Bérofe le Babylonien fe plaint lui-même que fes concitoyens, franchissant toutes les barrières de la pudeur, vivoient à la manière des bêtes, et le scholiake de Juvenal nous fait fentir que de fon temps ils n'avoient point dégénérés (6).

145 Mythol. de Banier, tom. ii. p. 487. Ovid. Metam. L. xv. 146 Eurip. Hippolit. Act v. ver. 1327. et Ovid. Metam. paffim.

147 Cic. de Nat. Deor, .i. c. 27, 28.

(1) Euripid. Hippol. Act T. v. 40.

(2) Rem. de M. de Vaugelas fur la langue Françoife, tom. i. p. 102, 103. (3) Dans le Telemaque.

(4) Dans fon Hift. de Malthe.

(5) Oeuvres de Voltaire, tom vi. p. 24.

(6) Quint. Curt. Geft. Alex. L. v. c. I. et Comment. Freinsheim. in Loc.

148 V. les Céfars de Julien par M. Spanheim, p. 257, 258. Rem. 876. les Oifeaux d'Ariftophane et Lucien prefque partout.

149 Hom. Iliad. L. i. v. 60%

15. Id. L. v. ver. 335.

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Après la prife de Perufe il facrifia trois cents des principaux citoyens fur un autel érigé à la divinité de fon père. V: Suet. L. ii. c. 15:

152 Sueton. L. ii. c. 15.

153 Saluft. Fragm. p. 404. Edit. Thyf.

154 Freinsheim. Supplem. L. lxxxix. c. 26-33.

155 Tacit. Annal. L. iv. p. 109. Sueton. ubi infra.

156 J'attens avec impatience la fuite des differtations fur ce fujet, que M. de la Bleterie nous a promises. Le système d'Augufte fi souvent méconnu y paroitra deffiné jufqu'à fes moindres rameaux. Cet auteur pense avec fineffe et une aimable liberté, il difcute fans féchereffe, et s'exprime avec toutes les graces d'un ftyle clair et élégant. Peut-être que, Defcartes de l'histoire, il raifonne un peu trop à priori, et qu'il établit fes conclufions moins fur des autorités particulières que fur des inductions générales: mais ce défaut eft célui d'un homme de beaucoup d'efprit.

157 Toutes déductions faites de fes legs au peuple et aux foldats, Augufte ne laissa à Tibere et à Livie que millies quingenties, trente millions de livres. L'augure Lentulus mort fous fon regne, poffédoit quater millies, quatre-vingt millions. V. Sueton. L. ii. c. 101. Senec. de Benefic. L. ii. 158 Quater decies millies, deux cens quatre vingt millions. V. Suet. Lo. citata et marmor. Ancyran.

159 V. Montefq. Confid. fur la Grandeur des Romains.

Je diftingue la grandeur de l'empire Romain d'avec celle de la république : P'une confiftoit dans le nombre des provinces, l'autre dans celui des citoyens.

160 Vitellius envoya des galères jufqu'aux colonnes d'Hercule, pour chercher les poiffons les plus rares, dont il remplit ce plat monftrueux. Si nous en croyons M. Arbuthnot, il couta 765, 6251. fterling. V. Sueton. in Vitellio. c. 13. Dr. Arbuthnot's Tables, p. 138.

161 Μετοπισθ' ατης αλεγεσι κιεται.

Homer. Iliad. L. ix. v. 500.

Notes on the Critical Obfervations on the Defign of the Sixth Book of the Eneid.

I See Warburton's Differtations,&c. in the third volume of Mr. Warton's Virgil. Ishall quote indifferently that Differtation or the Divine Legation itself.

2 At least of the vulgar polytheifm, by revealing that the dii majorum gentium had been mere mortals.

3 From their inftitution, 1399 years before the Chriftian æra, (Marm. Arundel. Ep. 14.) till their fuppreffion, towards the end of the fourth century.

Though I hate to be pofitive, yet I would almost venture to affirm, that Zoroaster's connexion with Egypt is no where to be found, except in the D. L.

See a list of four hundred authors, quoted, &c. in the D. L. from St. Austin and Ariftotle, down to Scarron and Rabelais. Amongst thefe authors we may obferve Sanchoniatho, Orpheus, Zaleucus, Charondas, the Oracles of Porphyry, and the History of Jeffrey of Monmouth.

The bishop has entered the lifts with the tremendous Bentley, who treated the laws of Zaleucus and Charondas as the forgeries of a fophift. A whole fection of mistakes or mifreprefentations is devoted to this controverfy: but Bentley is no more, and Wn may fleep in peace.

I shall, however, disturb his repofe, by asking him on what authority he fuppofes that the old language of the Twelve Tables was altered for the convenience of fucceeding ages. The fragments of thofe laws, collected by Lipfius, Sylburgius, &c. bear the stamp of the most remote antiquity. Lipfius himself (tom. i. p. 206) was highly delighted with thofe antiquiffima verba: but what is much more decifive, Horace (L. ii. Ep. i. ver. 23), Seneca (Epiftol. 114), and Aulus Gellius (XX.1), rank those laws amongst the oldest remains of the Latin tongue. Their obfolete language was amired by the lawyers, ridiculed by the wits, and pleaded by the friends of antiquity as an excufe for the frequent obfcurities of that code. Had an adverfary to the Divine Legation been guilty of this mistake, I am afraid it would have been styled an egregious blunder.

6 See Vandale de Oraculis, p. 559. That valuable book contains whatever can now be known of oracles. I have borrowed his facts; and could with great eafe have borrowed his quotations.

7 The prophet Alexander, whofe arts are fo admirably laid open by Lucian, inftituted his oracle and his myfteries as regular parts of the fame plan. It is here we may fay, with the learned catholic, Les nouveaux "Saints me font douter des anciens."

See Diogen. Laert. vi. 39. and Menag. ad loc.

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"I shall fum them up in a curious paffage of the celebrated Freret. "Les "fectes philofophiques cherchoient à deviner le degme caché fous le voile "des ceremonies; et tâchoient de le ramener chacune à leur doctrine. "Dans l'hypothèse des Epicuriens, adoptée de nos jours par MM. Leclerc 66 et Warburton," (Leclerc adopted it in the year 1687; M. Warburton invented it in the year 1738,) "tout ce qu'on révéloit aux adeptes après tant de préparatifs et d'épreuves, c'eft que les dieux adorés du vulgaire, "avoient été des hommes, &c. Les Stoiciens et les Hylozoiftes fuppofoient qu'on enfignoit aux Initiés, qu'il n'y avoit d'autres dieux que les "élémens et les parties du l'univers matériel. Enfin fuivant les nouveaux "Platoniciens, ces fymboles fervoient à couvrir les dogmes d'une "théologie et d'une philofophie fublimes, enfeignées autrefois par les

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