Till its old sense shall come renewed by change, Like some clear thought which harsh words veiled before; Feeling God loves us, and that all which errs But whate'er come of it, and though it fade, And though ere the cold morning all be gone, - tho' music wait to wile, As it may be; 980 990 And strange eyes and bright wine lure, laugh like sin 1000 For I, who thus again was visited, Shall doubt not many another bliss awaits, 1009 And, though this weak soul sink and darkness whelm, Some little word shall light it, raise aloft, now Sun-treader, I believe in God and truth [Note on passage beginning with line 822.] 1020 1030 Je crains bien que mon pauvre ami ne soit pas toujours parfaitement compris dans ce qui reste à lire de cet étrange fragment, mais il est moins propre que tout autre à éclaircir ce qui de sa nature ne peut jamais être que songe et confusion. D'ailleurs je ne sais trop si er cherchant à mieux co-ordonner certaines parties l'on ne courrait pas le risque de nuire au seul mérite auquel une production si singulière peut prétendre, celui de donner une idée assez précise du genre qu'elle n'a fait qu'ébaucher. Ce début sans prétention, ce remuement des passions qui va d'abord en accroissant et puis s'apaise par degrés, ces élans de l'âme, ce retour soudain sur soimême, et par-dessus tout, la tournure d'esprit tout particulière de mon ami, rendent les changemens presque impossibles. Les raisons qu'il fait valoir ailleurs, et d'autres encore plus puissantes, ont fait trouver grâce à mes yeux pour cet écrit qu'autrement je lui eusse conseillé de jeter au feu. Je n'en crois pas moins au grand principe de toute composition à ce principe de Shakespeare, de Rafaelle, de Beethoven, d'où il suit que la concentration des idées est due bien plus à leur conception qu'à leur mise en exécution: j'ai tout lieu de craindre que la première de ces qualités ne soit encore étrangère à mon ami, et je doute fort qu'un redoublement de travail lui fasse acquérir la seconde. Le mieux serait de brûler ceci ; mais que faire ? Je crois que dans ce qui suit il fait allusion à un certain examen qu'il fit autrefois de l'âme, ou plutôt de son âme, pour découvrir la suite des objets auxquels il lui serait possible d'atteindre, et dont chacun une fois obtenu devait former une espèce de plateau d'où l'on pouvait apercevoir d'autres buts, d'autres projets, d'autres jouissances qui, à leur tour, devaient être surmontés. Il en résultait que l'oubli et le sommeil devaient tout terminer. Cette idée, que je ne saisis pas parfaitement, lui est peut-être aussi inintelligible qu'à moi. PAULINE. SCENE. PERSONS. AUREOLUS PARACELSUS, a student. I. PARACELSUS ASPIRES. -Würzburg; a garden in the environs. 1512. FESTUS, PARACELSUS, MICHAL. Paracelsus. Come close to me, dear friends; still closer ; thus! Close to the heart which, though long time roll by As now it beats perchance a long, long time - - IO As I was born to be, you must forget My heart no truer, but my words and ways Michal. Aureole ! 20 Paracelsus. Drop by drop! she is weeping like a child! Not so! I am content- more than content; Look up, sweet Michal, nor esteem the less grapes bow down, Nor blame those creaking trees bent with their fruit, That apple-tree with a rare after-birth Of peeping blooms sprinkled its wealth among! Gray crickets and shy lizards and quick spiders, Which, look through near, this way, and it appears 30 40 |