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It is astonishing that a French Académicien should have ventured to write on a subject on which he has shown so little knowledge of facts or principles, and that he should have expressed himself in such a style of confidence and authority.

M. Wolowski, who advocates one only Bank of Issue, replied shortly to M. de Lavergne, commencing thus:" Je ne crois pas que le système développé par M. de Lavergne dans le remarquable travail dont il vient de faire hommage à l'Académie soit inconciliable avec celui que je défends. Il ne faut pas perdre de vue la distinction sur laquelle j'ai insisté: j'ai demandé, il est vrai, une banque unique d'émission, mettant dans la circulation des billets faisant office de monnaie; mais j'ai réservé la liberté la plus entière pour les autres fonctions qui appartiennent aux banques. En fin de compte, M. de Lavergne ne me semble pas fort éloigné de mes idées, &c."

The answer of M. Michel Chevalier is scarcely less astonishing than the original programme of M. de Lavergne. It is even more astonishing that M. Michel Chevalier, whose name is so much better known in England than M. de Lavergne's, should have fallen into the same error with regard to the object and intention of Sir Robert Peel in the Bank Charter Acts of 1844-45.

That Sir Robert Peel yielded to the force of circumstances, in permitting the continuance of the Country Banks of Issue, and that his object and intention was to deprive all these Banks of the power of issuing their own notes as soon as he possibly could, are facts well known in England, though, apparently, unknown in France.

But, that so eminent an authority as M. Michel Chevalier should attempt to support his argument in favor of Country Banks of Issue, on the false assumption that Sir Robert Peel was ever favorable to them, is astonishing to English readers. Even if Sir Robert Peel had maintained an opinion so erroneous, that would only have placed him in the unfortunate position in which M. Michel Chevalier has placed himself,of error in the principle on which bank notes are issued to represent money of gold.

M. Chevalier thus commences his observations on M. de Lavergne's production :

"J'ai lu le travail de M. de Lavergne avec une véritable admiration. Il m'a paru démontrer de la manière la plus concluante l'impossibilité de suffire aux besoins qu'éprouve la France, en fait de crédit, par le moyen d'une seule institution d'émission. Dans les observations qu'il vient de présenter à l'Académie, M. Wolowski a persisté dans sa thèse, qui consiste à invoquer le royaume

uni de la Grande-Bretagne et d'Irlande comme un argument en faveur du système de la banque unique. Qu'il me permette de lui dire que je trouve la prétention quelque peu outrée, car M. Wolowski sait aussi bien que nous tous que le Royaume-Uni compte plusieurs centaines de banques. Est-ce là l'unité? Et si Sir Robert Peel avait pensé que l'unité d'émission fut une question vitale pour le commerce, est-ce qu'il n'aurait pas cherché et trouvé un moyen de couper court à une telle pluralité? C'est dans le programme de M. de Lavergne, au contraire, et non dans celui de M. Wolowski qu'on retrouve de l'analogie avec le système des Anglais tel qu'il a été organisé par Sir Robert Peel. Ce dernier est en effet une sorte de système régional. Sir Robert Peel a organisé les banques d'émission d'une manière distincte dans chacun des trois royaumes. Il y a une loi sur les banques. pour l'Angleterre proprement dite, une pour l'Écosse, une pour l'Irlande. Ce sont trois organisations indépendantes."

M. Chevalier then renews his attack on M. Wolowski,-who, in this part of the question, is nearer to the right road than any of them,—and proceeds as follows:-" Ce n'est donc pas pour respecter le système d'une législation différente que Sir Robert Peel a admis une constitution

séparée pour les banques d'émission dans chacun des trois royaumes; c'est tout simplement parce que l'unité appliquée en pareil cas lui paraissait une énormité."

The enormity in this case is simply in the assumption by M. Chevalier, directly contrary to the fact, the fact being that, neither Scotland nor Ireland would consent to one Bank of Issue pour les trois royaumes.

M. Chevalier, in support of his mistaken view, refers to a bill brought into the House of Commons in that year, (1864) by Mr. Gladstone, for maintaining the amount of bank-notes in circulation in Scotland, as authorised by the law of 1845, that amount having been diminished by some of the Scotch Banks having, in the mean time, ceased to exist. From this fact, M. Chevalier assumes that the British Government is opposed "à l'unité du billet pour le RoyaumeUni;"-an assumption quite unwarranted.

But M. Chevalier omits to notice, or rather, has not subsequently noticed, that, in the present year, (1865,) Mr. Gladstone brought into the House of Commons a bill for suppressing all country banks of issue, pour arriver à l'unité du billet pour le Royaume-Uni.

M. Chevalier concludes his observations with the following extraordinary words:-"En un

mot, le système anglais dont se prévaut M. Wolowski n'est point le système de l'unité absolu du billet. Il implique d'une manière fondamentale des billets différents pour chacun des grandes sections du Royaume-Uni; il est la condamnation du système unitaire. Le système de M. Wolowski est d'ailleurs condamné par le nom qui est son nom propre : ce nom est en effet le monopole.'

M. de Lavergne, in a further paper, (in reply to M. Wolowski,) says:-"Les banques d'escompte et de dépôt sont libres, les banques d'émissions ne le sont pas. Or, l'éxperience démontre que, jusqu'ici du moins, et probablement pour longtemps encore, les banques d'escompte et de dépôt ne peuvent prendre quelque importance si elles n'y joignent le droit d'émission."

Was M. de Lavergne ignorant of our JointStock Banks when he wrote this?

The following is from the concluding paragraph of M. de Lavergne's reply: reply:-"Quant à l'acte de 1844 en Angleterre, cet exemple ne prouve rien contre ma thèse, il vient au contraire à l'appui. Sir Robert Peel s'est opposé à l'émission illimitée, soit des banques de province, soit de la Banque d'Angleterre.”

Here seems to be some confusion between the limit to the issues and the limit to the banks of issue.

Sir Robert Peel was always in favour of con

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